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Suppression du num=100 : Google chamboule le SEO 2025

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En résumé : La suppression du paramètre &num=100 par Google marque un virage stratégique qui ne sera pas sans conséquence pour le milieu SEO… En limitant l’accès à ses données, le moteur renforce sa position face aux IA rivales et allège son infrastructure. Résultat : le coût de collecte s’envole (+10x), complexifiant audits et outils SEO. Mais au-delà des contraintes technique que nous allons rencontrer, vous allez comprendre que c’est une nécessaire évolution

La suppression du paramètre num=100 par Google bouleverse-t-elle vraiment votre stratégie SEO ? Ce levier, autrefois incontournable pour explorer 100 résultats en une seule requête, disparaît alors qu’il structurait l’analyse concurrentielle et la collecte de données SEO.

Derrière cet ajustement technique se cache une stratégie audacieuse de Google : alléger son infrastructure, limiter le scraping abusif et contrer les IA concurrentes qui exploitaient ses données.

Découvrez comment ce changement redéfinit les méthodes d’audit, augmente les coûts des outils et impose un recentrage sur les positions clés, avec des conseils concrets pour transformer cette contrainte en opportunité en 2025.

  1. Suppression du paramètre num=100 : la fin d’une époque pour les référenceurs
  2. Pourquoi Google a-t-il mis fin au paramètre num=100 ?
  3. Quelles sont les conséquences concrètes pour les professionnels du SEO ?
  4. Comment s’adapter à ce nouveau paradigme ?
  5. Un changement plus stratégique que technique

Suppression du paramètre num=100 : la fin d’une époque pour les référenceurs

Le paramètre `&num=100` faisait partie du quotidien des référenceurs depuis des années. En ajoutant ce simple segment à l’URL d’une recherche Google, on pouvait afficher jusqu’à 100 résultats par page au lieu des 10 habituels. Un gain de temps considérable pour qui souhaitait analyser en profondeur les pages de résultats.

Derrière cette fonctionnalité technique se cachait un outil puissant. Pour les outils d’audit SEO, c’était la solution pour récupérer massivement des données sans multiplier les requêtes. Pour les analyseurs de concurrents, c’était le moyen d’anticiper les stratégies. Pour les curieux de statistiques, c’était la clé d’une lecture fine du web.

Qu’était le paramètre &num=100 et à quoi servait-il ?

Avant sa disparition, le paramètre `&num=100` offrait un accès direct à 100 résultats Google pour une requête donnée. Une fonctionnalité technique qui donnait un avantage stratégique aux référenceurs avertis.

Ce paramètre permettait de :

Pour un novice, c’était un détail cryptique. Pour un référenceur, c’était un passage obligé. Pour illustrer cette subtilité technique, comparons sa syntaxe à la différence entre parenthèses et accolades en programmation : abstraite pour le profane, essentielle pour l’expert.

Pourquoi Google a-t-il mis fin au paramètre num=100 ?

Une mesure de protection de son infrastructure

Le paramètre `num=100` permettait d’afficher 100 résultats par page, générant une charge technique considérable. Abondance souligne que cette fonctionnalité était exploitée par des outils automatisés, multipliant les requêtes et saturant les serveurs. En supprimant cet accès privilégié, Google réduit la pression sur son infrastructure, limitant les risques de surcharge liés au scraping intensifié.

Cette évolution s’aligne avec les tendances observées sur les outils de scraping tiers : les coûts de serveurs et de proxies pourraient grimper jusqu’à 1000 $/mois pour des projets complexes, une charge que Google évite désormais en limitant l’accès à ses données brutes.

La guerre invisible contre les intelligences artificielles concurrentes

En bloquant cet accès facilité à ses données, Google ne fait pas que protéger ses serveurs. Il érige une barrière stratégique pour freiner l’ascension de ses concurrents directs dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Les grands modèles linguistiques (LLM) comme ChatGPT ou Perplexity dépendent massivement des données fraîches de Google. Aurélien Bardon révèle que cette méthode permettait à ces acteurs d’extraire l’information à moindre coût, sans construire leur propre index. En supprimant `num=100`, Google protège ses données stratégiques, privilégiant son modèle Gemini face à la concurrence. Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large : l’Autorité de la concurrence a récemment identifié des risques de verrouillage des données par les géants du numérique, renforçant l’idée que l’accès aux informations brutes devient un enjeu industriel majeur.

Fiabiliser les données à l’ère des AI Overviews

Le scraping via `num=100` générait des impressions artificielles, biaisant l’analyse des comportements humains. Le site Première Page explique que cette suppression nettoie les statistiques de la Google Search Console, crucial pour mesurer l’impact des AI Overviews. En éliminant le bruit des bots, Google affine sa capacité à distinguer interactions humaines et requêtes automatisées, évitant le biais de visibilité détecté par Ahrefs (réduction de 34,5 % des clics organiques réels). Cette correction permet aussi de clarifier les données pour les éditeurs, comme le souligne l’étude de NP Digital montrant des variations de trafic liées à l’IA générative.

Quelles sont les conséquences concrètes pour les professionnels du SEO ?

L’analyse de positionnement : Avant et Après la suppression de num=100
Critère Avant la suppression Après la suppression
Coût de la collecte Faible (1 requête pour 100 résultats) Élevé (10 requêtes pour 100 résultats)
Temps d’analyse Rapide Allongé
Risque de blocage Limité Accru (Captchas, blocage d’IP)
Vision du top 100 Directe et complète Fragmentée et plus complexe

 

Une hausse inévitable des coûts pour les outils SEO

Pour obtenir les mêmes données qu’auparavant, les éditeurs d’outils SEO doivent désormais effectuer 10 fois plus de requêtes. Aurélien Bardon souligne que cette multiplication entraîne une hausse exponentielle des coûts techniques (proxies, bande passante). Cette pression financière affectera inévitablement les tarifs d’abonnements.

Le suivi de 100 positions qui coûtait « 1 » crédit hier en coûtera désormais « 10 ». Cette multiplication des coûts est une réalité à laquelle toute la chaîne de valeur du SEO doit maintenant s’adapter.

Les agences devront recalibrer leurs budgets, car certains outils deviennent inabordables pour les petites structures. Cette évolution accélère la professionnalisation du secteur.

La complexification des audits et du suivi de performance

L’analyse concurrentielle est plus délicate. Les outils doivent effectuer plusieurs requêtes pour la même couverture. Comme l’indique la référence Abondance, la visibilité sur les concurrents secondaires (positions 50 à 100) est fragmentée, impactant les secteurs concurrentiels.

Cette évolution coïncide avec le « Grand Découplage » : les impressions dans Google Search Console ont bondi de 40%, mais les clics ont chuté de 34,5% selon une étude Ahrefs. Le site Première Page relève que cette correction distingue les impressions réelles de celles générées par les bots ou l’affichage IA de Google.

Comment s’adapter à ce nouveau paradigme ?

La suppression du paramètre num=100 par Google marque un tournant pour le SEO. Cette décision oblige à revoir les indicateurs classiques et à prioriser les actions efficaces.

Se recentrer sur ce qui compte vraiment : les premières positions

Les données montrent que 90 % des clics se concentrent sur les 10 premières positions. La course au classement global devient donc contre-productive.

Comme l’explique Abondance, il est crucial de cibler les mots-clés stratégiques alignés avec l’intention des utilisateurs.

Repenser nos indicateurs de performance

Pour mesurer l’impact réel d’une stratégie SEO, trois indicateurs clés émergent :

S’adapter exige de décrypter les signaux transformés par l’IA. À l’image d’un développeur maîtrisant une nouvelle syntaxe, le référenceur doit intégrer ces évolutions pour rester compétitif.

La fin du num=100 incite à dépasser les métriques passives. Elle ouvre la voie à une approche proactive, alliant expertise humaine et adaptation technique.

Un changement plus stratégique que technique

La suppression du paramètre num=100 marque une stratégie claire : verrouiller l’accès aux données brutes pour renforcer son emprise sur l’écosystème SEO. Cette décision, analysée par Abondance et Blog du Modérateur, redéfinit les outils d’analyse et valorise l’expertise humaine.

En bridant le scraping intensif, Google lutte contre les bots utilisés par des IA rivales comme Perplexity ou ChatGPT, selon Aurélien Bardon. Cela protège son avantage stratégique et élimine les impressions fantômes, offrant des données GSC plus fiables.

Pour les outils SEO (Semrush, Ahrefs), cette évolution entraîne des coûts accrus. Les professionnels doivent revoir leurs méthodes, en se concentrant sur des indicateurs stratégiques. Les données de Google Search Console sont désormais épurées des biais liés aux bots.

En bref : ce qu’il faut retenir

  • Allègement de l’infrastructure Google et lutte anti-scraping.
  • Protéger ses données des IA concurrentes.
  • Fiabilité accrue des données GSC en éliminant les biais.
  • Nouvelles exigences techniques pour les outils SEO.

 

Ce changement redéfinit le métier de référenceur… À l’ère de l’IA, l’expertise humaine devient stratégique. Comme le souligne Laurent Vergne, l’adaptation agile reste essentielle pour une visibilité durable. L’écosystème évolue : les outils s’adaptent, mais la valeur humaine reste inégalée.

La suppression du `num=100` par Google marque un tournant stratégique : verrouillage des données, coûts accrus pour les outils SEO et analyses plus complexes. Cette évolution renforce la valeur de l’expertise humaine et de l’adaptation stratégique dans un écosystème en constante évolution.

FAQ

Qu’est-ce que le paramètre &num=100 et pourquoi était-il essentiel pour les référenceurs ?

Le paramètre `&num=100` permettait d’afficher 100 résultats organiques sur une seule page de recherche Google, au lieu des 10 résultats standard. Pour les professionnels du SEO, c’était un outil incontournable : il accélérait le suivi de positionnement à grande échelle, facilitait l’analyse concurrentielle en révélant des acteurs moins visibles dans les premières pages, et optimisait le « scraping » de données en réduisant le nombre de requêtes nécessaires.

Pour un audit SEO, cette fonctionnalité permettait d’obtenir une vision globale des SERP (pages de résultats) en un clin d’œil, évitant des heures de collecte manuelle ou automatisée.

Pourquoi Google a-t-il bloqué l’utilisation du paramètre num=100 ?

La suppression du paramètre `num=100` s’inscrit dans une stratégie multifacette de Google… Comme l’explique Aurélien Bardon, cette décision vise d’abord à protéger l’infrastructure du géant américain. L’affichage de 100 résultats par page représentait une charge serveur coûteuse, exploitée à grande échelle par des outils automatisés. Mais le motif stratégique est tout aussi crucial : Google entend limiter l’accès à ses données brutes pour affaiblir ses rivaux en intelligence artificielle.

En bloquant cet accès facilité, l’entreprise érige une barrière numérique empêchant des acteurs comme ChatGPT ou Perplexity de s’alimenter à moindre coût en informations fraîches, renforçant ainsi son propre modèle Gemini.

Quels sont les impacts concrets de cette disparition sur le travail SEO quotidien ?

La suppression de `num=100` bouleverse le quotidien des référenceurs. D’un point de vue économique, les coûts des outils de suivi explosent : alors qu’une requête suffisait pour obtenir 100 positions, il en faut désormais une dizaine, multipliant par dix les coûts d’infrastructure (proxies, bande passante). Pour les agences, cette hausse se répercute sur les tarifs des abonnements. Sur le terrain, les audits deviennent plus chronophages et complexes. La vision fragmentée des SERP au-delà de la deuxième page rend délicate l’analyse des concurrents secondaires.

Enfin, cette évolution force une remise à plat des indicateurs de performance, comme le « Grand Découplage » observé : les impressions génèrent moins de clics, révélant une navigation de plus en plus centrée sur les premières positions.

Comment les professionnels peuvent-ils s’adapter à cette nouvelle donne ?

L’adaptation passe par une triple réorientation stratégique. D’abord, recentrez vos efforts sur les positions stratégiques : le top 10, voire le top 5, restent les seuls à générer du trafic réel. Ensuite, adoptez de nouveaux indicateurs de performance, comme la « part de voix » (votre visibilité face aux concurrents) ou la présence dans les blocs SERP (extraits enrichis, PAA, etc.).

Enfin, maîtrisez les données de la Search Console, désormais plus fiables grâce à la suppression des impressions fantômes liées au scraping. Comme un développeur apprenant à décortiquer de nouvelles syntaxes, l’expert SEO doit intégrer ces signaux émergents pour rester pertinent dans un paysage en mutation perpétuelle.

Est-ce la fin du suivi de position à grande échelle ou une opportunité de repenser le SEO ?

Si cette évolution rend le suivi de 100 positions plus coûteux (jusqu’à x7 selon Monitorank), elle incite à une refonte salutaire des méthodologies. Plutôt que de traquer des positions qui ne génèrent pas de trafic, focalisez-vous sur la qualité des premiers résultats et la performance sémantique.

La suppression de `num=100` peut ainsi être vue comme un levier pour recentrer le SEO sur l’essentiel : l’expérience utilisateur, la pertinence éditoriale, et l’expertise humaine face à l’automatisation.

Comme le souligne Fabien Barry de Monitorank, cette transition marque une montée en maturité du métier, où la collecte brute de données cède la place à une analyse fine et stratégique, alignée sur les nouveaux enjeux de l’ère de l’intelligence artificielle.

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